La Vie , La douleur

j'essaie de cacher mes larmes au vu des gens mais le soir je ne peux les retenir. Ces paroles prononçaient me blesse au plus profond de mon être. Des coups de couteau qui mettent quelques secondes à y entrer mais énormément du temps à en ressortir. Ils remuent, trifougnent la plais. Cela la permet de ne pas cicatriser. Un coeur écorché vif, qu'aucun pansement n'arrivent à faire arrêter de saigner. J'ai mal au plus profond de moi. C'est une douleur permanente dont je n'arrive pas à me débarrasser. Comme un alcoolique qui n'arrive pas à se détacher de l'alcool. Pour lui, c'est tout, c'est son échappatoire. Elle lui fait oublier, sa douleur pour quelques heures. Parfois il se trompe, elle l'enfonce dans son chagrin, elle le noie et il ne peut rien faire contre ça. Je ressens cette même chose, je me noie, j'essaie de me débattre mais je ne peux rien y faire. Je m'écroule et rien n'est là pour me rattraper. Il y a tant de sentiments en moi qui sont mélangés. Je suis une bombe à retardement. Je ne dis pas que je connais les pires souffrances. Chacun a son histoire et chacun à ses chagrins. Nous sommes un livre, certains décident de le faire lire en entier. D'autres comme moi préfèrent n'en montré que le résumé. J'aimerai parfois déchiraient quelques pages de ce maudit bouquin. Il a tellement souvent été souillés par mes larmes. Je n'ai pas encore une grande expérience de la vie. je suis jeune, et elle n'est pas encore terminée. Mon histoire est loin d'être rose. Je n'ai pas eu de père pour me protéger des monstres. Pas de père pour me raconter des histoires , de prince charmant qui viendrait me chercher sur son cheval blanc. Pas de père auprès de moi pour me protéger des méchants ou essuyaient mes larmes. Oui, comme tout le monde j'ai vécu la douleur de ce qu'est de perdre un être cher. J'ai peur , peur de cette mort qui approche à grands pas. Chaque seconde qui passe nous y amène. Il y a tellement de chagrin quand on perd une personne qu'on aime. On aimerait l'a gardé auprès de nous quelques secondes de plus. Nous sommes si égoïste de vouloir être auprès d'elle pour toujours, alors qu'elle voudrait que la souffrance s'arrête. La mort est le seul moyen, qui arrêtera toute sa douleur et l'aidera à rejoindre les étoiles. Un vide s'est immiscé en moi quand les personnes faisant partie de mon cœur se sont envolés. Aujourd'hui je comprends que je ne suis pas seulement prisonnière de moi-même, de ma propre peur. Je suis prisonnière du temps, prisonnière de la vie, prisonnière de la mort. Nous ne sommes que de passage, aucune prière ne pourra faire ralentir ce processus qui nous amènera à la fin. Alors autant, être aimant, chérir ce que le monde nous a donné, aimons, chaque parcelle de cette terre. Car peut-être que demain nous ne serons plus là pour la voir, car peut-être que dans quelques minutes la mort nous aura rejointe nous faisant fermer les yeux. Il ne faut pas nous détruire les uns les autres et malheureusement trop de gens l'oublie. Un jour tout sera terminé...